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Observatoire Citoyen des Politiques Publiques : les associations

S'il y a bien un univers, un pan de notre société qui rassemble les diversités, c'est le monde associatif. C'est un monde qui rassemble des personnes de tous horizons et qui fédère. Il est à noter d’ailleurs que la très grande majorité des délibérations traitant des soutiens aux associations herblinoises sont votées ici à l'unanimité. Nous savons tous que sans ce monde associatif : quid du sport en club ? Quid des solidarités ? De l’insertion par l'activité économique ? De l'accès à la culture ? Du lien social et intergénérationnel ? Et j'en oublie. Les associations contribuent à cimenter notre pays et méritent sans doute mieux pour les défendre qu'une ministre qui pose dans "Playboy". Heureusement que nous avons les associations caritatives pour soutenir et nourrir des hommes et des femmes au pouvoir d'achat trop faible. Comment feraient certaines familles sans les aides aux devoirs par des bénévoles pour continuer l'école qui n’a plus les moyens de donner plus d’attention aux élèves en difficulté ? Ou encore, pays d'accueil de populations maîtrisant mal les codes de sa culture, de sa langue, la France peut se reposer sur ses associations pour améliorer leur accueil et leur vie sur notre sol. Je suis évidemment très loin d’être exhaustive. Nos associations sont donc pour une grande partie d'entre elles des supplétifs de l’action publique, elles comblent les trous dans la raquette. A tel point, qu'aujourd'hui, on constate une professionnalisation du bénévolat, ce qui engendre des difficultés de renouvellement de gouvernance. Dans les associations employeuses, être bénévole est un métier. A tel point aussi que l'on voit fleurir de nombreux collectifs et associations pour la défense des droits. Collectifs ou associations de riverains, de victimes, de consommateurs, de défense de l'environnement, etc... Quoi qu'il en soit, les élus ont bien compris la puissance des associations. Ils craignent certaines d'entre elles comme Anticor, par exemple, qui lutte contre la corruption et rétablit l’éthique en politique. Mais ils savent aussi s'appuyer sur d'autres car ils connaissent leur expertise, leur réseau et leur proximité avec les citoyens, celle qu'ils ont bien souvent perdue.


Ils les bichonnent donc, frôlant parfois le clientélisme, profitant aussi de leurs besoins en bénévoles pour y caser certains amis et certains appuis. Tout comme la tentation pour certaines associations de vouloir influencer une politique publique ou des électeurs. Cela fausse bien entendu le postulat de départ qui est d’agir sans contrepartie pour le bien des bénéficiaires ou des adhérents de l'association. Reconnaître la valeur des associations, leur donner la place qu’elles méritent, respecter la liberté associative, tout cela n’empêche pas de cadrer les relations dans un esprit de transparence, c’est même essentiel. Au cours de cet observatoire, nous avons ainsi échangé sur les relations de la ville avec ses associations, et vice-versa, sur la vision que nous en avions et sur les ajustements à apporter pour un meilleur partenariat. Je ne choisis pas ce mot par hasard car les associations et leurs soutiens doivent être considérés comme des partenaires afin d'écarter la notion de redevabilité. Cadrer les relations de la ville avec ses associations foisonnantes en toute transparence- puisqu’ avec l’appui et le regard d’habitants et d’acteurs du territoire- a donc été le sujet de nos débats et échanges. C’est une réussite et je félicite la ville d’avoir osé le faire. Je dis “osé” car cela a demandé de la patience, des moyens, et une acceptation à recevoir des critiques. Avec Sébastien ALIX, nous, le groupe Saint-Herblain d'abord, félicitons donc la ville et à travers elle ses salariés pour leur travail d’une très grande qualité et leur accueil à chaque rencontre. Nous remercions aussi les experts et les habitants d’avoir donné de leur temps et de leur énergie pour en arriver à ce qui nous est présenté aujourd’hui. Une citation me vient à l'esprit pour conclure mes propos : « Se réunir est un début, rester ensemble est un progrès, travailler ensemble est la réussite. » Je crois que nous y sommes parvenus avec cet observatoire citoyen. Reste que ce qui est décliné devant nous n'est que la fin d'une étape et le début du processus : il reste maintenant à concrétiser les propos retenus. Juste un aparté : en tant que membre de l'observatoire, je découvre aujourd'hui le contenu du rapport fait par ses porte-paroles ici présents. Ils ont fait du bon travail, mais il aurait été appréciable que les membres de cet observatoire en aient la primeur ; nous n'avons reçu aucun document au préalable, c'est dommage. Catherine MANZANARES - Saint-Herblain d’abord



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