Entre le 1er et 8 décembre prochain, 5,6 millions d'agents de la fonction publique sont appelés à voter aux élections professionnelles. C’est un enjeu de démocratie sociale, car elles consacrent, par l’élection de leurs représentants, le droit de participation des agents à la détermination des règles individuelles et collectives qui les concernent. Ces représentants participeront aux instances du dialogue social.
En tant qu'élus employeurs nous n'avons pas à prendre part aux débats de campagne car nous savons trop bien que le syndicalisme doit être libre de toute emprise politique. Nous prendrons acte des résultats. Cependant, cela ne nous empêche pas de nous y intéresser.
Nous constatons avec regret à Saint-Herblain, que malgré nos demandes depuis plus de 2 ans, nous nous heurtons à un refus permanent de certaines organisations syndicales de communiquer et de dialoguer avec tous les élus. Cette preuve d'un esprit ouvert aux échanges, nous la demandons depuis le début de notre mandat. Cela irait dans l'intérêt des agents. Cette volonté d’ignorer les élus des minorités est inquiétante, car elle ne va pas dans le sens de l'esprit démocratique. N'en déplaise à certains, le groupe Saint-Herblain d'abord a toujours porté un grand intérêt aux conditions de travail des agents de la ville. Le dossier des 1607h, entre autres, a montré que nous étions très attentifs. Mais nous sommes loin du clientélisme décomplexé de certains députés de notre territoire qui, écharpe tricolore bien en évidence et faisant fi de la pluralité des opinions, sillonnent les manifestations organisées par un seul et même syndicat. Quitte à mélanger les genres. Aurions-nous tort ? Vive la sociale !
