VSS, drogue et politique

La métropole nantaise dont notre ville a proposé de nombreuses animations au mois de novembre pour sensibiliser aux violences sexuelles et sexistes et aux violences faites aux femmes. La lutte contre ces violences et contre toutes les autres doit être un combat quotidien. Il est nécessaire que notre ville y participe et soutienne les associations qui luttent contre ce fléau. Il est prouvé qu’en temps de crise les violences augmentent et que les femmes en sont les premières victimes : plus de consommation d’alcool, de produits stupéfiants, une santé mentale qui se fragilise concourent à des comportements violents souvent envers elles. Avec le témoignage effroyable de la députée Sandrine Josso nous voyons que tous les milieux sont touchés par ce fléau. Ce n’est pas une nouvelle. Et les attitudes d’élus montrent que le travail d’éducation va être encore bien long : les soutiens de sa « propre famille » politique ont été exprimés très tardivement, le silence est complet pour d’autres qui ont fait campagne pour le sénateur en 2023, des entretiens dans la presse au cours desquels on s’inquiète d’abord des conséquences sur son conseil municipal et on conseille au Sénateur de prendre soin de lui... Nous avions déjà vu cela de l’autre côté de l’échiquier politique. Les salons feutrés ne tolèrent pas le scandale. Il faut soutenir son « pote » à qui on est redevable bien souvent, tant pis pour les femmes violentées. Et que dire quand cela entre en collision avec le fléau de la drogue dans les hautes sphères et que là encore le silence est oppressant. Certains élus si prompts à dénoncer le rôle des consommateurs dans le marché de la drogue (à juste titre) ont perdu leur langue. Pourtant la députée le dit : « ce fléau est partout, réveillons-nous ! » Nous soutenons Madame Josso dans son combat (lutte contre la soumission chimique par la sensibilisation notamment et réparation des victimes) et nous espérons que de vraies avancées seront visibles bientôt : une vraie politique de soutien aux femmes victimes de violences dans tous les pans de la société, une politique de santé publique plus étoffée et avec des vrais moyens notamment en matière d’addictions, de prévention, de santé mentale. Et une guerre sans merci contre les trafiquants...et pas que ceux des quartiers.